Et si les micro-forêts de Miyawaki étaient le début de la solution ?

Selon la méthode du botaniste japonais Akira Miyawaki, mort il y a peu, il suffit de 100 m2 d’espace libre en milieu urbain pour créer une micro-forêt aux bienfaits immenses.

Mais comment se définit une micro-forêt?

C’est une forêt naturelle aidée par l’Homme au démarrage qui implique de:

. planter des espèces très variées et adaptées à la région - du buisson aux grands arbres

. planter de manière très dense - beaucoup plus dense que dans les forêts actuelles

. privilégier la plantation d’arbres qui poussent rapidement - on comprend aisément pourquoi

. créer un dégagement d’oxygène particulièrement important

. favoriser une meilleure absorption du carbone

. créer une barrière sonore - particulièrement appréciée dans nos villes

. créer de l’ombre et du frais pour absorber la chaleur.

L’intérêt d’une telle méthode est donc de reconstituer une forêt de taille humaine dense et généreuse au coeur ou en périphérie de nos villes afin de lutter contre les effets du changement climatique. Une micro-forêt est une vraie fabrique de biodiversité offrant un abri, de la nourriture et une protection à de nombreuses espèces de petits animaux de plus en plus privés de leur environnement. Chaque arbre génère une biodiversité différente, une centaines d’essences différentes peut donc restaurer une biodiversité immense.

Ouvrez grands les yeux car vous allez sans doute passer devant l’une de ces micro-forêts sans même le savoir, que ce soit sur un parking désaffecté, le long d’une auto-route, sur le talus central d’un boulevard périphérique, ou encore au milieu d’une avenue en plein centre ville. Plusieurs villes françaises se sont emparées de la méthode Miyawaki, et on s’en réjouit !

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