Alimentation et santé hormonale
Messieurs, cet article est aussi pour vous*.
Parler de 'santé hormonale' évoque bien évidemment le bien-être des femmes pendant les différents cycles hormonaux de la vie. Et parler d’alimentation en lien avec la santé féminine c’est montrer le rôle précieux que celle-ci peut jouer. En effet, que ce soit pendant la puberté, lors de cycles, si on est enceinte, si on est atteinte d’endométriose, de kystes ovariens, en cas d’aménorrhée, ou encore lors de la ménopause, une alimentation saine peut faire la différence.
Plantons le décor. Notre système hormonal est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme car il permet les bonnes réactions chimiques à différents niveaux parmi lesquels la nutrition (insuline et glucagon), la reproduction (oestrogènes et testosterone), la croissance (hormone de croissance), la température corporelle (hormones thyroïdiennes), le sommeil (mélatonine) ou encore le stress (cortisol). Un déséquilibre hormonal peut donc entraîner un déséquilibre du métabolisme en général. Alors comment revenir à l’équilibre? En choisissant une alimentation riche en bonnes protéines, en bons gras, en vitamines A, B, E, en fibres, en fer, en magnésium, qui va soutenir la fabrication d’hormones.
Concrètement, il s’agit de consommer en priorité des aliments anti-inflammatoires:
des produits à indice glycémique bas (c’est-à-dire qui ne créent pas de pic de glycémie et nourrissent en profondeur) tels que les légumes racine, les céréales et farines complètes, le sarrasin, le quinoa, les oléagineux, les olives, les sucres naturels et complets…
des légumes de saison (verts, jaunes, rouges, orangés…) qui apportent vitamines et fibres pour une bonne élimination
des bons gras (Oméga 3, huiles végétales première pression à froid, noix, avocat, sardines…)
des aliments qui aident le foie à se débarrasser des toxines (radis, artichaut, ail…)
du fer (algues, haricots rouges, lentilles, viande…)
du magnésium (chocolat noir, amandes, bananes, pommes de terre…)
des aliments antioxydants (baies rouges, mangue, pommes…)
Et donc, en toute logique, il s’agit de réduire au maximum les aliments pro-inflammatoires tels que:
les produits laitiers de vache
les viandes de mauvaise qualité
les aliments frits et huiles de mauvaise qualité
les produits industriels
les sucreries
Ces produits, souvent susceptibles de contenir pesticides et conservateurs, présentent un risque de véhiculer les fameux perturbateurs endocriniens qui altèrent le système hormonal reproductif.
Le rôle d’une telle alimentation est donc de soutenir le bien-être des femmes dans les différentes phases “hormonales” de la vie car elle permet de REVITALISER, particulièrement après les règles; SOULAGER, la congestion pelvienne; APAISER, en cas d’irritabilité et de fatigue; ÉQUILIBRER, le niveau d’hormones; STIMULER, l’élimination des toxines. Et les hommes ressentiront autant de bien-être, mais peut-être pas au même endroit.
Pour en savoir plus sur l’alimentation et ses bienfaits sur les différentes phases hormonales, je vous attends au cabinet ou en visio pour en parler plus avant.
*Les femmes et les hommes ont les mêmes hormones, mais pas en même quantité, en l’occurence les hormones sexuelles différent (oestrogènes et testostérone).